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19 février 2019 pave mosaïque
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Le carré pavé long mosaïque existe-t-il ? | HISTOIRE DE SYMBOLES

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Le carré pavé long mosaïque existe-t-il ? | HISTOIRE DE SYMBOLES
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Le carré pavé long mosaïque existe-t-il ? | HISTOIRE DE SYMBOLES

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Le Pavé mosaïque » GLF – Rite écossais primitif

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Le Pavé mosaïque » GLF - Rite écossais primitif
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Le Pavé mosaïque – Lumières et laïcité

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Le Pavé mosaïque - Lumières et laïcité
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Le carré pavé long mosaïque existe-t-il ?

Le carré pavé long mosaïque existe-t-il ? 10 février 2019

Rappel de vocabulaire

Les termes « carré long » et « pavé mosaïque » inspirent des développements infinis. Parfois délirants. Souvent même, à en juger par les planches qu’on trouve, hélas, sur la toile où elles ne peuvent qu’embrouiller les idées.

En fait, pour utiliser ces termes, il est conseillé de les comprendre avant et afin d’élucubrer en toute connaissance de cause – ce qui reste permis. Et pour les comprendre, il est tout simplement nécessaire de remonter à la source de leur utilisation. Car ces termes ont perdu le sens qui était le leur aux XVIIIe et même XIXe siècles. La franc-maçonnerie, en effet, a fixé dans ses rituels et ses pratiques des mots qui ont perdu leur signification dans le langage quotidien. Leurs significations premières sont évidemment celles qui les ont fait retenir dans notre répertoire symbolique. C’est l’oubli de ces significations qui entraîne des incompréhensions, des confusions courantes et des explications d’autant plus délirantes qu’elles se veulent savantes.

LE CARRE LONG

Il est couramment confondu avec le pavé mosaïque, ce qui entraîne des calembredaines infinies sur ses proportions et sur ce qu’il représente.

Quant à ses proportions, les deux avis les plus habituels sont, soit un double carré, soit un rectangle d’or. Le rectangle d’or, on le sait, est un apport récent dans l’imaginaire occidental, où il est introduit en 1931 par Matila Ghyka. Dans l’imaginaire maçonnique, il n’apparaît qu’après la Seconde guerre mondiale, via Jules Boucher qui dit bien d’autres sottises. Sa présence n’est pas absurde dans le discours des loges qui croient à un Gadl’u, car il symbolise assez bien le rêve créationniste d’un cosmos ordonné par un dessein intelligent. Mais il ne participe pas du corpus symbolique originel qui constitue le langage commun des francs-maçons de tous les rites.

Le double carré n’a pas plus de fondement rituélique ni mythologique. Certes, ce sont les proportions bibliques du hékal, la chambre du milieu du temple salomonien. Mais non celles du temple entier, ni celles du ulam, le parvis où symboliquement se déroulent les tenues d’apprenti et de compagnon.

Il faut donc repartir de sa signification. Elle est assez clairement énoncée par les vieux tuileurs et rituels. Le carré long figure la loge. Le carré long est explicitement utilisé dans l’iconographie maçonnique comme hiéroglyphe remplaçant le mot loge. La loge, ici, n’est ni le temple, ni la terre. Elle ne se confond avec aucun des trois temples fictifs, ou virtuels, auxquels nous nous référons (ni temple utopique à la vertu, ni temple mythique salomonien, ni même temple cosmique). La loge est la communauté des frères et soeurs. Le carré long n’est pas particulièrement représenté, ni au sol du local, ni sur le tapis de loge à quelque grade que ce soit. Ce serait réducteur et inutile. Le carré long est la forme symbolique du local idéal où les rituels nous rassemblent. Aussi symbolique que son orientation prétendue. C’est tout, et c’est assez.

Quant à ses proportions mythiques, elles sont mentionnées par un tuileur ancien, de manière explicite et avec une signification symbolique particulièrement forte. En effet, le manuscrit Wilkinson de 1727 l’indique : « La forme de la loge est un carré long. Pourquoi ? De la forme de la tombe du Maître Hiram. » On sait que celle-ci a trois pieds de largeur, cinq de profondeur et sept de longueur (instruction du maître). Aucune ambigüité, aucune place à l’invention, et une signification dont la force ne peut pas être égalée par quelque élucubration que ce soit, même guénonienne.

Allons, il est temps de dire d’où vient cette expression. Car il ne s’agit pas d’un vocabulaire proprement maçonnique ! Ces mots comme les autres ont été empruntés au langage commun. Ils font partie de ces expressions désuètes dont les loges, en reprenant les rituels séculaires, sont le conservatoire inconscient. Dans le Grand dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse, carré « se dit de tout rectangle, et même de tout quadrilatère. Un CARRE long. Un CARRE irrégulier » (1867). Oui, c’est aussi bête que ça. A des époques où le mot rectangle n’existait que comme adjectif à usage des géomètres, on appelait « carré long » ce qu’aujourd’hui nous nommons un « rectangle ». Et vous en trouverez des exemples dans la littérature. J’en ai trouvé deux dans le Comte de Monte-Cristo : le jardin où Morrel guette Valentine est en forme de carré long, de même que le parloir de la prison d’Andrea Cavalcanti. Rien de maçonnique. Restons simples et modestes. Du reste, aujourd’hui, si vous cherchez « carré long » sur votre moteur de recherche, vous ne trouverez qu’une coiffure féminine, considérée comme « tendance ».

LE PAVE MOSAIQUE

Les interprétations variées et contradictoires du pavé mosaïque sont du même ordre.

Ecartons plus fermement encore que pour le carré long, les proportions les plus souvent affirmées sans fondement. Evidemment, commençons par éliminer le nombre d’or du propos ! Celui-ci est un nombre irrationnel, et n’est donc pas compatible avec un damier – sauf de façon tendancielle à l’infini, ce qui d’ailleurs à son tour n’est pas compatible avec l’idée d’une longueur et d’une largeur. Le voyage de loge en loge, autant que l’exploration de l’iconographie la plus autorisée, enseignent la diversité des dimensions du pavé, comme du nombre de carrés inclus. Ainsi, il n’est pas toujours vrai que le nombre de carrés blancs soit égal au nombre de carrés noirs. Il n’est même pas vrai que ce pavé mosaïque soit un rectangle au centre du local : il peut couvrir la totalité du sol de celui-ci, ce qui est conforme à sa justification mythique. Compagnons, voyagez.

En effet, le pavé mosaïque de nos locaux est sensé rappeler le sol du temple de Salomon. Selon les sources, c’est parfois le temple entier (au rite d’York et au REAA, qui ont tous deux recueilli l’héritage des « Antients »), parfois seulement le parvis (au Rite Français traditionnel et au R.E.R., il orne le seuil du grand portique du temple). Cela indique aussi à quel point il est absurde de le sacraliser au point d’interdire d’y mettre le pied ! Bien au contraire, le rite Emulation évoque les sentiments maçonniques qu’on ressent « tandis que nos pieds foulent le pavé mosaïque ». Il est non moins ridicule de le rattacher à Moïse, en jouant sur l’homonymie des deux mots « mosaïque ». On est affligé de trouver cette interprétation sous la plume respectable de René Guilly. On reste pantois devant l’interprétation farfelue de Boucher, selon qui le Maître maçon se déplace mentalement sur la ligne qui sépare les carrés noirs des carrés blancs. Opinion d’équilibriste !

Pas d’ambigüité toutefois : la Bible n’évoque pas de pavé mosaïque, pas plus dans le temple de Jérusalem qu’ailleurs. C’est bel et bien une invention maçonnique. Qui prouve, une fois de plus, à quel point la référence au temple de Salomon est absolument imaginaire, et n’a pas de vraie correspondance avec l’Ancien Testament.

Son origine mythique établie, on peut approcher sa fonction symbolique. Le pavé mosaïque (“mosaick pavement”) est là, selon le manuscrit Wilkinson, “pour qu’un maître y trace ses plans.” On croit savoir que les architectes et artistes de jadis (restons flou sur les époques) traçaient leurs esquisses sur des quadrillages préalables, et parfois au sol. Il n’y a donc pas d’absurdité dans cette explication originelle par une référence opérative. Sa présence dans le local correspondrait ainsi à celle des deux pierres : les apprentis travaillent sur la pierre brute, les compagnons sur la pierre cubique à pointe, et les maîtres sur le pavé. Peut-être faut-il voir dans cette affectation la raison de l’absence du pavé mosaïque sur les tapis de loge du grade d’apprenti. Peut-être y a-t-il redondance avec la planche à tracer présente sur le tapis. D’ailleurs, le “manuscrit Wilkinson” et le fameux “Masonry dissected” de 1730 comportent les mêmes répliques, le premier avec “pavé mosaïque” et le second avec “planche à tracer”. Ils ont donc bien la même fonction symbolique. En tout cas, on n’a pas vraiment besoin d’une autre explication, sauf à construire des châteaux de cartes. Celle-ci est nécessaire et suffisante.

Enfin, voire surtout, il faut se pencher aussi sur la signification des mots dans les premiers temps de la franc-maçonnerie spéculative. Reprenons notre encyclopédie du XIXe siècle. Après les différentes acceptions du substantif « mosaïque », nous relevons le passage suivant : « Adjectiv. Fait en mosaïque : Pavés mosaïques. » J’en trouve un exemple d’utilisation dans la description par Alexandre Lenoir des monuments qu’il avait réunis dans son Musée pour les sauver du vandalisme révolutionnaire : « Mosaïque moderne, représentant en médaillon le portrait de Louis XV et celui de la Pompadour : Un pavé mosaïque de 11 pieds de long sur 7 de large, exécuté à Rome par un artiste… (le reste sans intérêt ici).» Comme on imagine mal la marquise en damier noir et blanc, il faut bien reconnaître que tout sol en mosaïque, même en couleurs, était un pavé mosaïque. De nos jours, l’adjectif a disparu du vocabulaire profane, qui n’a conservé que le substantif.

Il est remarquable que ces deux expressions obsolètes ont été conservées en franc-maçonnerie par les usages rituéliques, essentiellement conservateurs. Il est curieux qu’elles se trouvent aujourd’hui, incomprises et très loin de leurs origines, le plus souvent confondues dans les pseudo-travaux symboliques des loges, et appliquées au même objet ! Les dérives de leurs interprétations, si loin de la clarté lumineuse de leur signification originelle, est bien instructive quant à l’histoire de la symbolique maçonnique. Le premier principe de la logique Shadok (“Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué”) est-il en passe de devenir le nec plus ultra herméneutique du chevalier Kadosh ? Faut-il regretter qu’au nom d’un symbolisme mal compris, on s’éloigne en fait de la vraie tradition, ou faut-il se réjouir de vivre la merveilleuse époque d’une franc-maçonnerie dont l’inventivité n’a plus de limites ?

Il n’y a pas lieu, somme toute, de revenir à une maçonnerie disparue. Nous ne sommes pas en dehors de l’Histoire, malgré nos conservatismes linguistiques. On peut tout de même s’interroger sur la sagesse, la force ou la beauté du chaos symbolique d’aujourd’hui. Il y a une bulle symbolique comme il peut y avoir des bulles financière ou immobilière. Les interprétations partent dans tous les sens. De plus, elles sont publiées sur internet ! Paradoxalement, les loges qui se disent les plus attachées à la tradition sont celles qui inventent le plus (Guénon présente la même pathologie). Ce serait peut-être de l’humilité que revenir aux sources. Cela économiserait bien des bavardages. Et un vocabulaire maçonnique maîtrisé permettrait de mieux nous comprendre dans le monde d’aujourd’hui.

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Lumières et laïcité

Le pavé Mosaïque

Ce damier de pavés carrés alternativement noirs et blancs qui s’étale devant les colonnes du nord et du midi m’a toujours interpellée et fascinée. Selon les rites il peut rester “nu”, être borné par des piliers, ou recouvert d’un tapis de loge.

Il délimite un espace qui dès l’ouverture des travaux et pendant toute la tenue n’est jamais foulé, mais contourné tant par les officiers de la loge que par les S. et F. qui sont appelés à déambuler au cours de la tenue. Les angles sont marqués lors de la déambulation.

D’un espace “ordinaire” la loge devient un espace “particulier”, hors du temps dès l’ouverture des travaux. Les S. et F. présents sont à la demande du V.M. debout et à l’ordre c’est-à-dire dans une posture hautement symbolique, le tout conférant de la solennité au rituel d’ouverture. D’un temps et d’un espace profane nous nous trouvons collectivement transportés dans un temps et un espace sacrés, car rendus inviolables et inaccessibles à toute personne profane.

Les S. et F. se retrouvent respectivement sur les colonnes du sud et du nord, face à face, le Pavé mosaïque s’étalant à leurs pieds. Dans certains temples le pavé mosaïque n’est pas cantonné au centre mais recouvre toute la surface du sol. Il représente le plancher, la surface horizontale sur laquelle tout prend appui pour s’élever. Situé au centre il n’est pas une simple manifestation dualiste, il symbolise le principe créateur qui après avoir été chaotique reste binaire et duel.

Généralement dans nombre de temples maçonniques nous rencontrons un Pavé mosaïque aux proportions incertaines et non pas celui qu’idéalement nous devrions trouver. D’ailleurs dans les rituels officiels et celui de notre Obédience en particulier, on ne trouve aucune mesure précise concernant ce symbole.

Concernant sa représentation géométrique, il est paradoxal de constater que pour symboliser la Terre, la forme qui fut choisie n’a pas été le cercle mais le carré, et qui plus est, le Carré Long. Il est vrai qu’il y a déjà plus de 7000 ans, les civilisations orientales se la représentaient ainsi, bien qu’à cette époque leurs connaissances astronomiques aient été vraisemblablement aussi précises que les nôtres aujourd’hui.

Pour les prêtres égyptiens par exemple, cet espace en forme de carré long qui pour nous Francs-maçons symbolise la Terre, représentait la création primitive d’un monde manifesté, sur lequel régnaient les Dieux. Que ce soit dans leurs temples ou leurs tombeaux, voire même symbolisée dans l’écriture hiéroglyphique, les égyptiens représentaient la Terre par un carré inscrit dans un cercle. Pour les premiers égyptiens comme pour un certain nombre de civilisations antiques, la Terre n’était qu’un niveau intermédiaire entre l’infra monde et celui des dieux.

Le carré dans un cercle, c’était la Terre dans l’Univers, l’infiniment petit symbolisé dans l’infiniment grand. Alors, si nous continuons de symboliser la Terre par un carré, voire un carré long, on peut s’interroger sur les raisons qui ont poussé les hommes en général, et les Maçons en particulier, à choisir cette forme apparemment inadaptée pour symboliser notre planète.

Aussi loin que nous puissions remonter dans le temps, il semble que les lieux de cultes aient toujours fait l’objet de pratiques rituelliques. Le sol, le rocher étaient dégagés de toute trace de végétation ou de salissure, écartés des lieux de vie, délimités par un tracé, orientés par rapport aux astres. Dans toutes les religions, la pierre sacrificielle, l’espace à offrandes ou l’autel conservent ce besoin de propreté, d’isolement et de démarcation.

Quand l’homme vivait encore sur la terre battue, les espaces dédiés aux divinités avaient droit à un sol pavé. De même le tapis de prière symbolise la limitation d’un espace sacré, sa fonction étant de s’isoler des profondeurs de la terre et de s’orienter.

Si l’on remonte aux origines opératives, les loges où officiaient les bâtisseurs de cathédrales étaient-elles carrelées ? Si la réponse n’est pas essentielle, la vocation utilitaire de ce pavement ne fait aucun doute. Facile d’entretien, aux couleurs neutres et sans ostentation, il assure également une fonction essentielle de surface quadrillée pour les croquis et esquisses réalisées à la craie, à même le sol. La loge est à cette époque, la salle commune où les compagnons sont logés et nourris.

Pourquoi “Pavé”, parce qu’il est normalement formé de pierres taillées, et “Mosaïque”, car il est la juxtaposition d’éléments de diverses couleurs formant par leur assemblage une sorte de peinture. Notre damier noir et blanc en est la représentation la plus épurée. Si la mosaïque classique éclate en feu d’artifice multicolore, quand les couleurs se fondent et s’imbriquent, c’est le noir et le blanc qui les contiennent toutes. De même, quand les éclats disjoints se rapprochent pour former la plus complète continuité, c’est le carré qui est la plus parfaite unité de base.

Quelles sont ses dimensions ? Sa longueur va del’orient à l’occident, sa largeur, du nord au midi. Sa forme ? A l’observer ce n’est pas un carré à côtés égaux mais un rectangle, plus exactement un “carré long”.Demandez à un profane ce que pourrait évoquer pour lui le terme « Carré long » il vous dira probablement que pour continuer à être carré, un carré long doit être non seulement long, mais également large, et même aussi large que long. Un grand carré finalement ». Si on lui demande « Grand comment ? », il ne saura pas répondre. En revanche on peut trouver une réponse dans certains livrets d’apprenti.Question: « Quelle est la figure de la loge ? Un carré long.

Le “carré long” est un symbole, ilest un objet de dimensions infinies qui embrasse symboliquement l’univers dans son ensemble.C’est un rectangle qui présente des caractéristiques particulières.

Ainsi on rencontre le triple carré : le Temple de Salomon avait soixante coudées de long, vingt de large et vingt-cinq de haut. Le plan de l’édifice était donc un rectangle de rapport 3 sur 1.

L’autre partie du Temple, le Hékal, était la partie du temple affectée au culte. C’était un rectangle de quarante coudées de long sur vingt coudées de large, autrement dit un « Double Carré ».

Un troisième carré long particulier est le « Rectangle d’or », dont la définition est la suivante : un grand côté et un petit côté partagés selon une extrême et moyenne raison, soit approximativement 1,618, nombre appelée nombre d’or.

Revenons au Pavé mosaïque. C’est un assemblage parfait en régularité et en alternance. Il donne une image unique, composée de dalles carrées, alternativement noires et blanches, il forme un damier. Ces dalles blanches et noires semblent tissées ensemble. Si l’on considère les traits virtuels qui les séparent, on voit qu’ils forment un chemin rectiligne ayant le Blanc et le Noir tantôt à droite, tantôt à gauche.Le joint ni blanc, ni noir apporte la cohésion aux carreaux de couleurs opposées mais n’a pas de matérialité.

Spontanément, le damier du pavé mosaïque évoque l’opposition des contraires. Cet assemblage est aussi contrasté que peuvent être les hommes. Il s’étend sans frontière dans les quatre directions géographiques pour unir tous les êtres humains par delà les couleurs de peau, les pays, les religions et les idéologies politiques.

• Le noir est la nuit et le froid, mais en captant les rayons énergétiques il peut devenir chaud; le blanc est le jour et le chaud, mais en réfléchissant les rayons énergétiques, il garde le froid !

• Le noir est obscurité, mais dans l’obscurité jaillit la lumière ! tandis que le blanc est lumière, mais la lumière aveugle et ne permet pas la vision des étoiles !

• Le noir est le Nord que la neige illumine, le blanc est le sud qui recherche la fraîcheur de l’ombre.

• Le noir est le drapeau de l’anarchie, donc du désordre, mais idéalisée l’anarchie est le système social le plus élaboré vers lequel tend toute démocratie, tandis que le blanc est le drapeau de l’ordre, mais la domination des uns crée l’esclavage des autres.

• Le noir est absence de couleur réfléchie, donc mélange de toutes les couleurs; le blanc est somme de toutes les couleurs réfléchies, donc absence de couleur.

• Le noir est couleur de deuil, le blanc est couleur de vie.

• Le noir est le mal, le péché, le côté obscur de notre âme; le blanc est le bien, la sainteté, le côté lumineux de notre âme.

• Le noir est le tumulte, la guerre et la tristesse, le blanc est le silence, la paix et la joie.

• Le noir est la matérialité, le blanc la spiritualité

• Le noir est le Yin, le blanc est le Yang.

Un autre symbole unit le blanc et le noir, c’est la représentation du Ying et du Yang. Le pavé mosaïque est-il le pendant occidental du symbole oriental ? La représentation orientale est caractérisée par l’inter pénétrabilité des couleurs. On ne sait où chacune commence et où chacune s’arrête.

Le Yin représente entre autres, le noir, le féminin, la lune, le sombre, le froid, le négatif…. Le Yang lui, représente entre autres, le blanc, le masculin, le soleil, la clarté, la chaleur, le positif.

Il est l’expression du dualisme et du complémentarisme universel. Yin et Yang n’existent que l’un par rapport à l’autre. Ils sont inséparables. Si nous transposons ceci sur notre pavé mosaïque, cela voudrait-il dire que cette limite perçue par nos yeux n’existe pas ? L’apparente dualité n’est-elle pas complémentarité ?

À culture différente, représentation différente, mais le symbolisme reste le même.

On ne peut s’empêcher de penser aussi au jeu d’échecs. L’échiquier symbolise la prise de contrôle non seulement sur des adversaires et sur un territoire mais aussi sur soi-même, le psychisme humain pouvant être souvent le théâtre d’un combat intérieur. Tout comme le pavé mosaïque l’échiquier symbolise l’acceptation et la maîtrise de l’alternance, l’alternance enthousiasme et contrôle, ivresse et retenue. Chacun mobilisant attention, habileté, et faisant l’expérience de l’erreur parfois fatale ou de la trajectoire parfaite.

Le Pavé mosaïque est le symbole de l’initiation de l’apprenti par excellence. Enfermé dans le noir du cabinet de réflexion, puis confronté à la lumière aveuglante lorsque le bandeau lui est ôté, il expérimente physiquement l’alternance du passage du noir au blanc.

Nous sommes tous S. et F. sur les colonnes face à face, séparés ou unis par ce pavement qui nous interpelle individuellement et collectivement.

Il représentele labyrinthe de notre vie, les alternances de nos situations, de nos humeurs, la multiplicité de notre parcours de vie, la dualité qui caractérise l’être humain.

Qui n’a jamais éprouvé le douloureux choix de la thèse et de son antithèse, du pour et du contraire, qui n’a pas éprouvé le choc du balancier de la vie, de la spirale revenant au point de départ, des cycles douloureux identiques et différents à la fois. Il nous montre l’étroitesse du chemin et les périls sans cesse rencontrés. Par hasard ou par destinée, détermine-t-il le partage des hommes ?

Un homme peut traverser des épreuves de vie « noires », d’autres « blanches », il peut également ne sauter que de case « blanche » en case « blanche » ou au contraire de case « noire » en case « noire ».

La souffrance vient du fait que si nous choisissons de vivre en marchant sur les damiers blancs, nous avons peur de nous laisser surprendre et de mettre par inadvertance le pied sur le carreau noir. A tout instant nous pouvons tomber d’un excès à l’autre et il est facile de quitter le fil médian qui sépare le carreau blanc du noir et il est bien étroit pour s’y aventurer les yeux bandés.

Le Pavé mosaïqueest aussi l’image des rivalités entre individus, groupes ou communautés qui peuvent sombrer dans le noir – oubli des valeurs et des engagements, conflits religieux, politiques, ethniques, négation de la différence. L’histoire est jalonnée de périodes noires, si noires où il semble que la lumière ait déserté à jamais le cœur des hommes.

Chaque fois que nous entrons dans le temple, le pavé mosaïque nous interpelle sur notre état d’être. Où es-tu ce soir, dans la lumière ou les ténèbres ? Que viens-tu chercher ? Es-tu prêt à te dépasser, à dépasser tes humeurs, à apaiser ton cœur ? As-tu bien laissé tes métaux à la porte du Temple ?

Le Pavé mosaïque nous parle, il nous invite à dépasser notre dualité, à faire de nos contrastes et de nos différences un atout et non une source de conflits. Il est une invitation à l’effort continu pour plus de respect de l’autre, plus de pondération, de modération et de tempérance.Il nous enseigne l’Humilité, le respect des différences et la recherche d’équilibre.

Dans cette dualité constante entre le bien et le mal, les bons et les mauvais moments, les satisfactions et les peines, les bonnes et les mauvaises actions, le profane traversera sa vie chahuté entre les pavés blancs et noirs qu’il franchira, le saint cherchera la diagonale qui lui permettra de rester sur les pavés blancs, le démoniaque recherchera la diagonale noire.

Le maçon, en revanche, choisira le joint qui réconcilie les deux aspects de notre monde, dominant les zones obscures et tirant profit des zones de clarté. C’est la recherche de la voie du milieu, la voie sans excès et équilibrée, les pieds dans la terre et la tête tournée vers les étoiles, dans une quête de dépassement de soi, de transcendance et d’amour de son prochain. La voie du milieu n’est pas un état mais une quête, garder les yeux ouverts pour ne pas avancer aveuglé de lumière ou noyé dans les ténèbres. C’est le chemin de la vérité et de la sagesse, où il n’y a pas lutte entre les extrêmes, mais au contraire maîtrise et apprivoisement des deux facettes d’un même infini. Et c’est cette voie que prend l’apprenti quand il fait son premier pas : le pied gauche, celui du cœur, dirigé vers l’orient source de lumière, le pied droit, en équerre qui reprend appui entre chaque pavé, après l’avoir balayé, glissant sur les zones d’ombre et de lumière dans un égal équilibre.

Chacun de nous en entrant dans la loge est un pavé multicolore, un damier aux formes changeantes, un tissu humain en mosaïque. En nous orientant dans une même unité, le rituel fait que l’autre devient un autre soi-même si nous l’accueillons avec sincérité et fraternité. La magie de la transformation peut alors s’opérer même à notre insu à condition d’être dans l’ouverture.

Le but du maçon est d’unir tout ce qui a prioris’oppose. N’est-ce pas là le symbole de la fraternité ?

Nous pouvons penser que lorsque nous faisons la chaîne d’union autour du Pavé mosaïque, lui seul sait dans quelle case ou sur quelle ligne chacun de nous s’est positionné pendant la tenue et nous pouvons penser qu’il favorise aussi la circulation de ce flux que nous nous transmettons et aide à l’entretien, à l’enrichissement voire à la restauration de l’égrégore de la loge.

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