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Comment faire une bonne étude biblique ?
Interprétez le passage en question
devons les interpréter, afin de comprendre le sens original que l’auteur a cherché à transmettre. Pour interpréter un passage, il est utile de comprendre le contexte de ce qui est écrit. bibliques pour voir ce que d’autres commentateurs ont indiqué.
Quelle est la première phrase de la Bible ?
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
Quelle est la Bible la plus fidèle aux textes originaux ?
Les meilleures traductions restent donc les plus littérales. Parmi celles-là, en particulier la vieille traduction de Louis Segond (connue sous sa version « Segond 1911 » qu’on trouve assez facilement). Segond traduisait ce qu’il lisait et quand le texte original est obscur, la traduction l’est aussi !
Quel est la vraie version de la Bible ?
À l’origine, la Bible chrétienne est écrite en grec, la Septante et le Nouveau Testament étant tous deux rédigés dans cette langue. Les chrétiens du monde latin ont cependant très tôt utilisé des traductions latines de ces livres. Ces traductions sont appelées Vetus Latina.
Comment prier ?
La seule condition requise à la prière est de se mettre à sa disposition dans l’humilité. Un Notre Père pourrait suffire pour lancer la conversation. « [Jésus] leur répondit : Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.
Comment s’appelle l’étude de la Bible ?
Les études bibliques sont l’étude académique de la Bible judéo-chrétienne et des textes correspondants.
Quelle est la première phrase de la Genèse ?
“1. Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. 2. Or la terre était un chaos, et il y avait des ténèbres au-dessus de l’Abîme, et l’esprit de Dieu planait au-dessus des eaux.
Quand la Bible a été écrite ?
La majorité d’entre eux s’accordent toutefois pour situer son écriture entre les VIII e et II e siècle av. J. -C. , et celle du Nouveau Testament entre le milieu du I er et le début du II e siècle. Le plus ancien objet sur lequel on retrouve un texte biblique est l’amulette de Ketef Hinnom, datée vers 600 av.
Qui a ecrit la genèse et quand ?
Genèse | |
Frontispice du Livre de la Genèse, Bible de Saint-Paul-hors-les-Murs, vers 870, contenant les premiers mots In principio. | |
Titre dans le Tanakh | Sefer Bereshit |
Auteur traditionnel | Moïse |
Classification |
---|
Quelle est la Bible la plus complète ?
Le « Codex Sinaiticus », manuscrit vieux d’environ 1 600 ans, est désormais consultable dans son intégralité sur Internet, a annoncé, lundi 6 juillet, la British Library.
Qui est la personne qui a écrit la Bible ?
[JOHANNA LEGUERRE – AFP] Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c’est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l’Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
Quel est le livre le plus fiable au monde ?
nom | Codex Sinaiticus |
---|---|
texte | Nouveau Testament |
langue | Koinè |
date | IV e siècle |
trouvé | Mont Sinaï |
Quel est le nom du Dieu des chrétiens ?
Le nom « Dieu le Père » est donc considéré par les chrétiens non pas comme l’existence d’un Dieu différent des autres, mais comme l’une des personnes de Dieu. D’ailleurs, l’Évangile nomme Dieu le Père uniquement par « Père » ; c’est la théologie qui, dans un but de simplification, affirme « Dieu le Père ».
Quel est le verset qui se trouve au centre de la Bible ?
Psaume 119 (118)
Quelle est la différence entre les catholiques et les protestants ?
Ils ne croient d’ailleurs qu’en l’autorité de la Bible et non plus à celle du pape contrairement aux catholiques. Autre différence : les protestants ne vouent pas une adoration pour la Vierge Marie. Ils croient en la conception virginale, c’est-à-dire le fait qu’elle ait conçu Jésus en restant vierge.
Comment étudier la Parole de Dieu ?
Le Seigneur a dit : « Ne cherche pas à annoncer ma parole, mais cherche tout d’abord à obtenir ma parole, et alors ta langue sera déliée ; puis, si tu le désires, tu auras mon Esprit et ma parole, oui, la puissance de Dieu pour convaincre les hommes » (Doctrine et Alliances 11:21).
C’est quoi l’orgueil selon la Bible ?
Dans le christianisme il désigne un péché capital, celui qui donne le sentiment d’être plus important et plus méritant que les autres, de ne rien devoir à personne, ce qui se traduit par un mépris pour les autres et le reste de la création et un rejet de la révélation et de la miséricorde divines.
Kuen – Comment Interpréter La Bible | PDF | Herméneutiques | Textes religieux
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comment interpreter la bible pdf
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Comment interpréter la Bible – PDF Téléchargement Gratuit
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Prologue de l’Évangile selon Jean — Wikipédia
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Le texte[modifier modifier le code]
Composition[modifier modifier le code]
Utilisation doctrinale[modifier modifier le code]
Utilisation liturgique du texte[modifier modifier le code]
Notes et références[modifier modifier le code]
Bibliographie[modifier modifier le code]
Quelle traduction de la Bible choisir ?
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Bible — Wikipédia
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Étymologie[modifier modifier le code]
Canons bibliques[modifier modifier le code]
Versions anciennes[modifier modifier le code]
Composition[modifier modifier le code]
Exégèse biblique[modifier modifier le code]
Traductions et diffusion[modifier modifier le code]
Notes et références[modifier modifier le code]
Annexes[modifier modifier le code]
Comment lire la Bible – Pdf
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En un seul volume, une bibliothèque de 66 livres: c’est la Bible, le seul livre universel.La Bible9782826098829, MB4007-PDF
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Comment interpréter la Bible
Transcription
1 Comment interpréter la Bible Présenté par Stéphane Rondeau Cours basé sur le livre d Alfred Kuen, Comment interpréter la Bible, Édition Emmaüs, Les citations de la Bible sont tirées de la traduction SER. (À moins de notes contraires) Leçon 3 A. Règles générales re étape : S assurer d un texte fiable… 2 Des versets difficiles… 3 Que faire dans de tels cas?… 4 D où proviennent les différences entre les versions? e étape : Observer le texte… 9 L aide des six fidèles serviteurs Un exemple d observation du texte… 11
2 A. Règles générales 1re étape : S assurer d un texte fiable Au moyen âge, les gens «ordinaires» n avaient pas accès à la Bible. La seule version disponible était la traduction latine de Jérôme (La Vulgate, 5 e siècle) Au 16 e siècle, si vous vouliez bien connaître un texte biblique, vous deviez connaître le grec et l hébreu. Cette époque (Renaissance) a remis à l honneur l étude des langues anciennes et entrainé la Réforme o «Puisqu on pouvait de nouveau accéder au texte biblique, beaucoup de doctrines et de pratiques traditionnelles étaient remises en question.» 1 Jusqu’à très récemment, milieu du 20 e siècle, l étude du grec et de l hébreu était une condition sine qua non de l interprétation biblique. «La situation a changé avec l arrivée sur le marché de multiples traductions, et surtout, comme nous l avons vu dans le chapitre précédent, de traduction faites selon des principes différents.» 2 C est ce qui fait qu aujourd hui, vous pouvez étudier la Bible très sérieusement et très minutieusement, en ayant la possibilité de vous rapprocher comme jamais des textes originaux, même si vous ne connaissez pas les langues originales. Il vous sera bien sûr nécessaire de consulter plusieurs traductions, les littérales et celles à équivalence dynamique o vous devrez consulter divers ouvrages de référence, mais nous avons de nos jours tous ces outils à notre portée. 1 Alfred Kuen, Comment interpréter la Bible, Édition Emmaüs, 1991, p Alfred Kuen, Comment interpréter la Bible, Édition Emmaüs, 1991, p
3 Dans les traductions littérales, si le texte est obscur, c est probablement parce que l original n était pas clair. «Comme le traducteur voulait laisser au lecteur la liberté d interpréter d une manière ou d une autre, il a choisi des formules aussi ambigües que celles de l original. o Résultat : la phrase ne veut rien dire.» 1 Les traductions dynamiques préfèrent généralement donner l interprétation la plus plausible (plutôt que de traduire mot à mot). Ils auront tendance à ajouter des notes en bas de page mentionnant les autres sens possibles. Si je parle de la «paix de Dieu», comment interprétez-vous cette expression? (Comment la traduire?) S agit-il de la paix dont Dieu jouit? (Dieu est en paix) Ou de la paix que Dieu donne? (La paix qui vient de Dieu) Dans Philippiens 4.7, il s agit de la paix que Dieu donne. «Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Christ-Jésus.» Des versets difficiles Prenons 1 Tim 3.2, où Paul dit : «Il faut donc que l évêque soit irréprochable, mari d une seule femme, sobre, sensé, sociable, hospitalier, apte à l enseignement.» Que signifie «mari d une seule femme»? Marié une seule fois? (non remarié) Monogame? Fidèle à son épouse? o La traduction «mari d une seule femme» laisse la porte ouverte à toutes ces interprétations 1 Alfred Kuen, Comment interpréter la Bible, Édition Emmaüs, 1991, p
4 Dans la même épître, 1 Tim dit de la femme : «et ce n est pas Adam qui a été séduit, c est la femme qui, séduite, s est rendue coupable de transgression. Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère si elle persévère dans la foi, dans l amour, dans la sanctification, avec modestie.» Qu est-ce que Paul voulait dire par là? Il ne peut certainement pas vouloir dire que «littéralement» la femme serait sauvée en devenant mère! Cette interprétation contredirait la doctrine du salut par la foi. Que dire de celles qui sont stériles? Elles ne pourraient pas être sauvées? o Cet «enseignement» ne se retrouve nulle part ailleurs dans les Écritures Que faire dans de tels cas? On peut consulter différentes traductions. «Chaque version est en même temps une interprétation» 1 Voyons ce que ça donne : Mais elle sera sauvée en enfantant (DRB) Cependant la femme sera sauvée en ayant des enfants (BFC) Elle sera néanmoins sauvée en mettant des enfants au monde (Mar) Elle sera néanmoins préservée en devenant mère (NEG) Elle sera néanmoins délivrée (de la malédiction qu elle a encourue de ce fait) et participera au salut grâce à sa descendance. (PVV) Mais elle sera sauvée grâce à sa descendance (Sem) o Comme on peut voir, les mots «sauvé» et «maternité» sont sujets à des interprétations différentes selon les traductions. 1 Alfred Kuen, Comment interpréter la Bible, Édition Emmaüs, 1991, p
5 La simple consultation de versions différentes nous permet de constater si l original peut être compris d une seule manière ou si la pensée de l auteur peut être comprise de façons différentes. Dans 1 Cor 7.21, on lit : «As-tu été appelé en étant esclave, ne t en inquiète pas ; mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt.» (SER) C est la version que vous connaissez probablement. Par contre, le texte peut vouloir dire 2 choses totalement opposées. «Étais-tu esclave quand tu as été appelé? Ne t en soucie pas; au contraire, alors même que tu pourrais te libérer, mets plutôt à profit ta condition d esclave.» (TOB) o Dans une version, le traducteur dit de profiter de la possibilité de devenir libre pour se sortir de sa situation d esclave o Dans une autre, le traducteur dit plutôt que même si l esclave avait la possibilité de devenir libre, il devrait plutôt voir comme un avantage d être esclave. «L original dit simplement : sers, ou : profite (le verbe a les deux sens). Les traducteurs ont interprété dans l une ou dans l autre direction d après le contexte ou d après de qu ils auraient dit à la place de l apôtre.» 1 Dans 1 Thess 4.3-4, version littérale, on lit : «Car c est ici la volonté de Dieu, votre sainteté, que vous vous absteniez de la fornication, que chacun de vous sache posséder son propre vase en sainteté et en honneur.» (DRB) Ce verset demande certainement à être éclairci! Louis Segond traduit : «ce que Dieu veut, c est votre sanctification; c est que vous vous absteniez de l impudicité; c est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l honnêteté.» (LSG) 1 Alfred Kuen, Comment interpréter la Bible, Édition Emmaüs, 1991, p
6 Est-ce que posséder son propre vase signifie posséder son corps? D autres traductions rendent plutôt le texte ainsi : «Que chacun de vous sache prendre femme d une façon sainte et honorable.» (BFC) «Celui qui veut apprendre à interpréter correctement la Bible aura intérêt à se constituer une collection de différentes versions.» 1 D où proviennent les différences entre les versions? Dans bien des cas, le fait de comparer entre plusieurs versions suscitera plus de questions que de réponses. Il faut réaliser que l incertitude qu on peut ressentir, en comparant un même passage biblique dans diverses versions, est une bonne chose. o Elle nous préserve de fonder notre interprétation sur une seule possibilité si plus d une interprétation est possible. o Cela nous garde dans une certaine humilité face à la Parole de Dieu. Nous ne voudrions pas l interpréter n importe comment! Mais comment se fait-il que nous puissions traduire un même texte de façons différentes? 1. Parfois le texte original est obscur. Les traducteurs ont voulu lui donner un sens au mieux de leur compréhension. a. Dans certaines versions, des notes seront ajoutées pour faire mention d un autre sens possible. 2. Les manuscrits retrouvés comportent parfois des variantes. a. Comme il existe plusieurs manuscrits d un même passage, ces «copies» comportent à l occasion des différences. 1 Alfred Kuen, Comment interpréter la Bible, Édition Emmaüs, 1991, p
7 b. Dans la très grande majorité des cas, ces différences sont mineures et ne changent en rien le sens du texte. (Ex. fautes de copistes) c. Dans d autres cas, certains mots peuvent être différents, mais ne change pas nécessairement le sens du texte. Exemple : Ap 1.5 : «À celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang.» (SER) «À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang.» (DRB) o Dans ce cas, Darby n est pas nécessairement plus «littéral» que (SER), mais il existe des manuscrits avec le mot grec «lavé» et d autres avec le mot grec «délivré» d. «Parfois des mots ou des versets entiers manquent dans certains manuscrits.» 1 i. On ne peut dire avec certitude si ces «omissions» ont été retranchées de l original ou s ils ont été ajoutés par les copistes dans certains manuscrits. 1. Nous devons avoir foi en la souveraineté de Dieu qui a préservé sa Parole jusqu’à nous, pour la transmettre. ii. «Ces parties se trouvent entre crochets dans certaines versions ou signalés en note comme figurant seulement dans certaines versions. Exemple : Rom 8.1 : «Il n y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ-Jésus, [qui marchent non selon la chair mais selon l Esprit.]» (Voir version colombe) 1 Alfred Kuen, Comment interpréter la Bible, Édition Emmaüs, 1991, p
8 3. Une autre raison consiste dans le fait que dans L A.T., les variantes sont plus nombreuses. a. À ses débuts, l hébreu s écrivait sans voyelles. b. «Ce n est qu au 6 e siècle de notre ère que des savants juifs, les Massorètes, ont décidé de mettre des points sur ou sous les lettres pour indiquer quelles voyelles devaient, selon eux, suivre la lettre.» 1 i. C est cet exercice qui a donné lieu à plusieurs variantes. Ce n est pas difficile à comprendre. Si le français s écrivait sans voyelles, on peut aisément voir la difficulté de figurer le mot exact. Supposons que l on voit écrit le mot «RVL». o S agit-il du mot révélé, ravalé, ravioli ou réveillon? Seul le contexte permettrait de savoir quel mot devrait être compris, mais vous comprenez que parfois, le contexte n était pas suffisant. Exemple 2 : Dans Gn 47 31, les Massorètes, ont trouvé MTTH. Ils ont supposé que c était les voyelles de Mittah (lit), et ils ont traduit «Puis Israël se prosterna au chevet de son lit». Les traducteurs de la septante qui ont traduit l A.T. en grec aux 3 e et 2 e siècles av. J.-C. ont compris que MTTH signifiant matteh (bâton), et ont rendu ces mots par «il se prosterna en s appuyant sur l extrémité de son bâton». (Voir Hé 11.21) Toutes ces raisons expliquent les différentes versions que nous connaissons. 1 Alfred Kuen, Comment interpréter la Bible, Édition Emmaüs, 1991, p Tiré intégralement de : Alfred Kuen, Comment interpréter la Bible, Édition Emmaüs, 1991, p
9 2 e étape : Observer le texte Observer le texte est une priorité quand on veut interpréter correctement n importe quel texte. «La première chose à faire sera d identifier la péricope sur laquelle portera notre étude.» 1 Qu est-ce qu une péricope 2? Il s agit d un passage qui forme une «unité». o Le mot vient de 2 mots grecs qui signifient «couper autour». Il s agit donc de passages où on peu identifier le début et la fin d une idée ou du sujet dont parle l auteur. Les «titres» que nous voyons dans nos Bible ont pour but de définir les péricopes Nous ne pouvons pas nous y fier complètement et il faut toujours faire l exercice nous-mêmes pour circonscrire le sujet, mais dans bien des cas, ces séparations peuvent nous aider. o De plus, la péricope elle-même a besoins d être située dans son contexte et donc ne peut être complètement isolé de ce qui la suit et la précède. «Dans les épîtres, chaque péricope s insère dans une ligne de pensée suivie.» 3 Même 1 Cor 13, qui peut sembler une unité indépendante est lié au ch. 12 et Alfred Kuen, Comment interpréter la Bible, Édition Emmaüs, 1991, p Passage de l Écriture sainte formant une unité et utilisé dans la liturgie. Cf. Antidote HD, 2010 Druide informatique inc. 3 Alfred Kuen, Comment interpréter la Bible, Édition Emmaüs, 1991, p
10 «Même les récits d événements divers ne se suivent pas au hasard : Les différents évangélistes ont parfois donné aux mêmes récits des places différentes en fonctions du but qu ils ont assigné à leur évangile.» 1 «Marc débute son évangile sur le thème de l’autorité de Jésus. Marc 1.30 rapporte la guérison de la belle-mère de Pierre pour démontrer l’autorité de Jésus sur la maladie. o Or Matthieu ne rapporte cet événement qu’au chapitre 8 (v.14), puisqu’il a regroupé les miracles après le sermon sur la montagne. L’événement suivant dans Matthieu est la tempête apaisée. Or cet événement dans Marc n’arrive qu’à la fin du chapitre 4, après la guérison de l’homme à la main sèche et le péché contre le Saint-Esprit en Marc 3. o Mais Matthieu ne couvrira ces deux sujets qu’au chapitre 12 lorsqu’il parlera de la controverse grandissante avec les pharisiens… Donc, Marc 3 se retrouve en Matthieu 12; et Marc 1 et 4, en Matthieu 8 Ça ne peut pas être chronologique.» 2 L aide des six fidèles serviteurs Lorsqu on parle d observer le texte, cela implique que nous devons nous poser certaines questions sur le texte. Il s agit tout simplement de noter tout ce qu on peut découvrir en répondant à ces 6 questions de base 3. 1 Alfred Kuen, Comment interpréter la Bible, Édition Emmaüs, 1991, p Exemple apporté par mon ami Patrice Major Cf. : échange de courriel. 3 Ce qui suit est tiré intégralement de : Alfred Kuen, Comment interpréter la Bible, Édition Emmaüs, 1991, p
11 Qui? Qui a écrit cela? À qui? Quels sont les personnages du récit? Quoi? Que dit exactement l auteur? Quels mots emploie-t-il? Combien de fois trouvons-nous ce terme dans ce passage? Dans le chapitre? Que font les acteurs de cette scène? Quel est le contenu essentiel de ce discours? La phrase centrale? Où? Où se passe la scène? D où viennent les personnes? Où vont-elles? Où se tient l orateur? Où écrivait l auteur? Où étaient ses destinataires? Quand? Quand a lieu l action (moment de la journée de la semaine : sabbat, jour de fête légale ou jour ordinaire de l année)? Comment? Comment se déroule l action? Comment se succèdent et s enchaînent les faits? Comment agissent les personnes? Quelle attitude ont-elles l une en face de l autre? Comment est-ce dit (genre littéraire, ton du récit, images figures de style, procédés rhétoriques 1 ou littéraires 2 )? Pourquoi? Dans cette étape, nous nous limiterons aux «pourquoi» auxquels le texte répond. Pourquoi les acteurs du récit agissent-ils ainsi?que dit l auteur sur leurs mobiles, leurs pensées, leur attitude envers Dieu ou leur prochain? Un exemple d observation du texte Voici, par exemple, comment conduire l observation sur Rom (Nous reprendrons ces versets dans la leçon suivante.) Dans un texte narratif ou poétique, les observations et les questions qu elles suscitent sont d une tout autre nature. 1 Art du discours; ensemble des procédés et des techniques permettant de s exprimer avec éloquence, de convaincre, de persuader. Cf. Antidote HD, 2010 Druide informatique inc. 2 Qui convient à la littérature, qui est marquée par les préoccupations esthétiques et formelles de la littérature. Cf. Antidote HD, 2010 Druide informatique inc. 11
12 Romains : «Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde? Certes non! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Christ-Jésus, c est en sa mort que nous avons été baptisés?» 1. Que dirons-nous donc? Que dire alors? Alors, dira quelqu un. Que faut-il en conclure? Quelles conclusions voulons-nous en tirer? Observations : Le verset commence par donc (en grec), il se rattache par conséquent à ce qui a été dit auparavant. Cette même formule se trouvait dans 3.5 et 4.1 quand l apôtre tirait une conclusion de ce qu il venait de dire. L apôtre pose une question. L apôtre dit «nous» Demeurerions-nous dans le péché, Persisterions-nous, allons-nous rester, demeurerons-nous, devons-nous continuer à vivre dans Qu il suffit de demeurer Voulons-nous continuer à pécher Observations : L apôtre pose une nouvelle question La différence entre «demeurerions» et «demeurerons» (temps de verbe) vient d une variante dans les manuscrits. L expression «demeurer dans le péché» est nouvelle dans l épître. Elle ne se rencontre nulle part ailleurs dans le N.T. 12
13 afin que la grâce abonde? Pour que la grâce se multiplie, devienne plus puissante, se manifeste davantage, pleinement, plus puissante, dans toute sa richesse. Observations : Le mot «abonder» se trouvait déjà deux fois dans 5.20, où l apôtre dit même que la grâce a surabondé. Dans Rom 6.1, l apôtre ne dit pas : «puisque la grâce surabonde» qui se rattacherait directement à 5.20 mais «afin que». Trois options se manifestent dans les traductions : abonder, se multiplier, se manifester pleinement. o Il n y a pas de variante textuelle, ces différences proviennent donc des divers sens du mot original. 2. Certes non! Loin de là! Jamais de la vie! Qu ainsi n advienne! Certainement pas. Évidemment non! En aucun cas. Observations : Le verset commence par une interjection affirmant que l apôtre refuse énergiquement la conclusion tirée au v. 1. Nous qui sommes morts au péché, Puisque nous sommes, si nous sommes, nous des gens qui sommes Pour le péché, nous sommes morts. 13
14 Observations : L expression «mort au péché» est nouvelle dans l épître. L apôtre énonce un fait du passé (litt. : nous qui mourûmes au péché, aoriste, temps de l action accompli une fois pour toutes). L expression «mort au péché» est employée pour Jésus au v. 10 («car en mourant, c est au péché qu il est mort une fois pour toutes», TOB). o J. Stot fait de ce v. 10 la clé d interprétation de l expression, car elle place sur le terrain juridique, parlant du châtiment acquitté qui nous libère de la condamnation du péché. comment vivrions-nous encore dans le péché? Comment pourrions-nous continuer de vivre en lui, continuer de pécher, comment vivrions-nous dans le péché, pouvons-nous vouloir y vivre? Observations : La justification du refus est donnée dans une nouvelle question. Paul remplace «demeurer» dans le péché par «vivre» dans le péché. La pointe de la question porte sur : comment. Les traductions se partagent entre le temps du verbe «vivre» (conditionnel, futur et infinitif). 3. Ignorez-vous que nous tous Ou bien ne savez-vous pas, ais-je besoin de vous rappeler, vous savez très bien, vous devriez savoir que tous tant que nous sommes. 14
15 Observations : Nouvelle question. L apôtre rappelle un fait que les Romains devraient savoir, mais dont il n a pas encore parlé dans l épître. Ce fait concerne tous les membres de l Église de Rome et l apôtre, donc tous les chrétiens (nous tous). qui avons été baptisés en Christ-Jésus, Immergés dans le Christ-Jésus, pour être unis à Jésus-Christ, lorsque nous nous sommes fait baptiser sur le Christ-Jésus. Observations : Littéralement, Paul dit : «pour», «en vue du» (eis) Christ-Jésus (le titre avant le nom). Il emploie l aoriste passif : nous avons subi une fois pour toutes ce baptême en Christ. Parle-t-il du baptême d eau? c est en sa mort que nous avons été baptisés? Pour sa mort, en étant unis à lui dans sa mort, nous avons tous été plongés dans sa mort, vous avez participé à sa mort. Observations : L apôtre répète l idée du mort du v. 2, mais il emploie le nom au lieu du verbe mourir. Il affirme comme un fait que nous avons été plongés, immergés dans la mort du Christ. 15
Prologue de l’Évangile selon Jean — Wikipédia
Les dix-huit premiers versets de l’Évangile selon Jean sont traditionnellement appelés le Prologue, bien que ce mot ne se trouve pas dans le texte. Celui-ci, écrit en grec, comme l’ensemble du Nouveau Testament, constitue une sorte de méditation sur la personne de Jésus-Christ, depuis la création du monde jusqu’à son Incarnation. Le texte anime toute la mystique chrétienne et nourrit encore aujourd’hui la prière de beaucoup. Sa traduction, son interprétation, voire son attribution, sont toujours l’objet de débats scientifiques et doctrinaux.
Évangéliaire d’Ostromir, avec le portrait de l’évangéliste, 1056-1057. Jean 1:1,, avec le portrait de l’évangéliste, 1056-1057.
Traduction du Prologue de l’évangile selon Jean par Augustin Crampon[1] (rédaction : 1864 ; édition : 1894) :
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement en Dieu. Tout par lui a été fait, et sans lui n’a été fait rien de ce qui existe. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes, Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. Il y eut un homme, envoyé de Dieu ; son nom était Jean. Celui-ci vint en témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui : non que celui-ci fût la lumière, mais il avait à rendre témoignage à la lumière. La lumière, la vraie, celle qui éclaire tout homme, venait dans le monde. Il (le Verbe) était dans le monde, et le monde par lui a été fait, et le monde ne l’a pas connu. Il vint chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais quant à tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, Qui non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu sont nés. Et le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous, (et nous avons vu sa gloire, gloire comme celle qu’un fils unique tient de son Père) tout plein de grâce et de vérité. Jean lui rend témoignage, et s’écrie en ces termes : « Voici celui dont je disais : Celui qui vient après moi, est passé devant moi, parce qu’il était avant moi. » et c’est de sa plénitude, que nous avons tous reçu, et grâce sur grâce ; parce que la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Dieu, personne ne le vit jamais : le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.
Traduction du Prologue de l’évangile selon Jean par Louis Segond[2] :
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière. Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu lesquels sont nés non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. – Jean lui a rendu témoignage, et s’est écrié : C’est celui dont j’ai dit : Celui qui vient après moi m’a précédé, car il était avant moi. – Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce ; car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître.
Pour l’anthropologue Marcel Jousse, sj, les 10 premiers versets comportent des « mots-crochets », autrement dit des répétitions de termes destinées à favoriser la mémorisation du texte[3]. Cet aspect binaire caractérise ce que les successeurs de Jousse étudieront sous le nom de rhétorique sémitique.
Bernard Pautrat[4] souligne dans la préface, l’actualisation pécharique[5] évidente de l’Ancien Testament, Genèse 1.1 (dans les versets du prologue 1:5, puis 8:9) et celle, invisible dans les traductions en français « et il a habité parmi nous », de la citation textuelle de la Septante : « il a planté sa tente au milieu de nous » à propos du passage où David dans 2 samuel 6 1:23 ramène l’Arche à Jérusalem.
Dans le premier passage midrashique, le verbe se substitue à l’Esprit et est assimilé à la Lumière du verset 3 de Genèse 1. On constate là une compréhension différente de l’Esprit tant dans la Septante que dans la Bible hébraïque où celle-ci (Rouac’h est un mot féminin) représente la puissance divine, tandis que dans la Septante, il représente la Raison, acception reçue dans le moyen aristotélisme, par exemple chez Plotin[6]. Cette mutation en parole de Sagesse[7] quasi hypostasiée est soulignée par Daniel Boyarin [8].
Les versets 10-13 décrivent la résurrection spirituelle déjà présente[9].
Pour la suite du texte, Jean-Robert Armogathe[10] suggère une possible inspiration du texte dit de la « vocation d’Isaïe » dans l’expression « Dieu, nul ne l’a jamais vu ». Dans le recueil de Pouderon et Norelli[11], Marie-Anne Vannier[12] considère le retour final du Fils à la droite du Père (Jn 1,18) comme une correction doctrinale tardive, ultérieure à la composition première du texte, qui dénie toute la direction vers laquelle tend l’évangile selon Jean. Il témoigne du débat alexandrin sur la trinité entre homo-ousiens, homéens voire anoméens.
Dans le christianisme ancien [ modifier | modifier le code ]
Augustin d’Hippone se situe dans le débat évoqué ci-dessus. Dans les Homélies sur l’Évangile de Jean, il s’attache à démontrer l’hérésie des théories ariennes ; selon sa lecture, entachée par le fait qu’il était piètre hellénisant, selon Lucien Jerphagnon [ 13 ] , c’est Dieu-Trinité qui crée le monde : car « le Verbe était Dieu ». Pour lui, le terme « verbe » traduit mieux le grec λόγος (logos) que le terme « raison » (ratio), car le verbe signifie le rapport entre Dieu et les créatures (Livre des 83 questions).
, c’est Dieu-Trinité qui crée le monde : car « le Verbe était Dieu ». Pour lui, le terme « verbe » traduit mieux le grec λόγος (logos) que le terme « raison » (ratio), car le verbe signifie le rapport entre Dieu et les créatures (Livre des 83 questions). Basile de Césarée s’implique dans le même débat. Dans son Homélie sur Le Verbe s’est fait chair , le Verbe dont il est question ici n’est pas humain (puisque l’homme est la dernière des créatures), mais est le Fils unique. Il se situe dans la perspective christologique Logos-sarx [ 14 ] .
, le Verbe dont il est question ici n’est pas humain (puisque l’homme est la dernière des créatures), mais est le Fils unique. Il se situe dans la perspective christologique Logos-sarx Pour Jean Chrysostome , cette idée de Verbe permet de détruire l’idée d’un rapport charnel entre Dieu et le Fils unique, engendré de manière incorruptible. [réf. nécessaire]
Dans le catholicisme médiéval [ modifier | modifier le code ]
Thomas d’Aquin s’est, lui aussi, longuement penché sur ce passage de l’évangile de Jean, en particulier dans la Catena in Ioannem.
Dans les christianismes orientaux [ modifier | modifier le code ]
Dans le protestantisme [ modifier | modifier le code ]
Utilisation liturgique du texte [ modifier | modifier le code ]
Le prologue johannique est lu en tant qu’évangile pendant la troisième messe de Noël, en lieu et place d’un récit de la naissance du Christ.
La messe tridentine se conclut par la lecture du « dernier évangile », qui est ce prologue. Au moment où le prêtre prononce « Et Verbum caro factum est », le prêtre et les fidèles font une génuflexion. Cette lecture a été supprimée dans la réforme liturgique du rite romain par Paul VI en 1970.
Notes et références [ modifier | modifier le code ]
Quelle traduction de la Bible choisir ?
Quelle traduction de la Bible choisir ?
Aucune traduction n’est parfaite ! Chacune a des avantages et des inconvénients. Et Il est très difficile d’avoir un avis objectif, chacun ayant souvent sa traduction préférée.
Il y a certaines traductions qui cherchent à rendre le texte biblique pour accessible (Bible en Français courant, Parole de Vie etc.). L’entreprise est louable, mais ces traductions enlèvent une grande partie de l’intérêt du texte biblique. En le rendant plus simple, beaucoup de sens disparaissent. Il est donc préférable de faire l’effort tout de suite de prendre une traduction plus exigeante.
Il y a aujourd’hui bon nombre de traductions modernes scientifiques, TOB (Traduction œcuménique de la Bible), Bible de Jérusalem (Catholique), Nouvelle Bible Segond. Elles sont surtout intéressantes dans les éditions complètes pour les notes en bas de pages. Mais toutes ces traductions ont l’inconvénient d’être des traductions dites « dynamiques » : des traducteurs lisent le texte original essayent de comprendre et restituent ce qu’ils ont compris. Le problème est qu’on n’a plus le texte brut, mais ce qu’en ont compris les traducteurs.
Les meilleures traductions restent donc les plus littérales. Parmi celles-là, en particulier la vieille traduction de Louis Segond (connue sous sa version « Segond 1911 » qu’on trouve assez facilement). Segond traduisait ce qu’il lisait et quand le texte original est obscur, la traduction l’est aussi ! Cette traduction a été révisée pour la moderniser, soit légèrement juste pour enlever les imparfaits du subjonctif et quelques mots qui ont changé de sens (« NEG 79 » pour Nouvelle Edition de Genève 1979), on la trouve facilement. Une excellente révision, plus en profondeur était celle de la « Bible à la colombe » de 1978, malheureusement épuisée dans certains formats. La « Nouvelle Bible Segond » n’a pas grand-chose à voir et la « Segond 21 » non plus avec en plus la tare d’être dynamique et actualisante.
Un peu à part est la traduction de Chouraqui. Elle se veut la plus proche possible de l’hébreu, la langue y devient parfois difficilement compréhensible. Et les choix discutables (Chouraqui choisit souvent dans les différentes significations d’un mot hébreu le sens le plus éloigné du sens évident dans le contexte). La traduction est donc toujours justifiable, mais son a priori d’être là où ne sont pas les autres, l’empêche d’être une version de référence. Elle est donc juste intéressante à consulter comme complément.
Après le mieux… c’est d’apprendre l’hébreu (pour l’ancien Testament) et le grec (pour le nouveau) ! Mais dans tous les cas il faut se souvenir qu’une traduction est toujours trompeuse, et d’autant plus qu’elle est actualisante. Elle risque en effet de présenter le texte comme s’il avait été écrit aujourd’hui, alors que même traduit dans notre langue, la Bible est un écrit d’une autre culture, et qu’on ne peut pas la lire comme un texte occidental. Il y a un effort d’interprétation du texte qui ne cherche souvent pas à dire ce que nous croyons lire !
Louis Pernot
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